Journée de la sécurité routière en Guadeloupe 2025 : un réveil nécessaire face à un bilan dramatique
Ce 13 octobre 2025 est la journée de la sécurité routière en Guadeloupe qui s’ouvre cette année dans un climat d’urgence. Alors que la France entière se mobilise autour de la Journée nationale de la sécurité routière, le département affiche un bilan particulièrement inquiétant : 54 morts en 2024, et déjà 41 décès recensés depuis janvier 2025. L’archipel, marqué par une série de drames routiers, symbolise à lui seul la crise que traverse la sécurité routière nationale.
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Contexte et faits
En 2024, 54 personnes ont perdu la vie sur les routes guadeloupéennes, soit une hausse de 35 % par rapport à 2023. Parmi elles, près d’un tiers étaient âgées de moins de 25 ans.
Les nuits et les week-ends concentrent les drames, avec 74 % des accidents mortels survenus après la tombée du jour.
Les routes de l’archipel sont devenues le théâtre d’une violence routière banalisée, où vitesse, alcool et stupéfiants demeurent les principales causes des tragédies. En 2024, 616 accidents corporels ont été recensés, dont 253 hospitalisations.
En 2025, la situation empire encore : 41 morts en dix mois, dont 24 usagers vulnérables (motards, cyclistes et piétons). Ces chiffres traduisent une détérioration profonde des comportements au volant et une urgence à repenser la prévention.

Impact et réactions locales
Les autorités locales tirent la sonnette d’alarme. La préfecture et les forces de l’ordre ont multiplié les contrôles ces dernières semaines : 193 infractions relevées, 24 suspensions de permis et 8 véhicules immobilisés.
Le préfet Thierry Devimeux a annoncé un durcissement des sanctions et une « tolérance zéro » envers les comportements dangereux.
Mais au-delà de la répression, le problème reste culturel. La sécurité routière en Guadeloupe se heurte à une banalisation du risque, particulièrement chez les jeunes. Les riverains et associations dénoncent un sentiment d’impunité et un manque de moyens pour sécuriser certaines zones accidentogènes.
💬 « La route n’est pas un terrain de jeu », rappelle la gendarmerie, qui appelle à un sursaut collectif.
Les accidents sont signalés très rapidement sur l’application app.routanou.fr, grâce à la vigilance des sentinelles du réseau Routanou.
Prévention et sécurité routière : un enjeu national et local
Au niveau national, la sécurité routière demeure une priorité gouvernementale.
Malgré les progrès enregistrés ces dernières années, la France a encore déploré 3 200 décès sur les routes en 2024.
Les causes sont similaires : alcool, stupéfiants, vitesse excessive et téléphone au volant.
Cette semaine de la sécurité routière vise à changer les comportements, notamment auprès des jeunes conducteurs et des usagers vulnérables.
Le gouvernement met en avant des initiatives comme le sticker “A” pour les jeunes conducteurs et le projet de “S” pour les seniors, afin de mieux identifier les profils à risque.
En Guadeloupe, plusieurs opérations de sensibilisation sont organisées dans les établissements scolaires, sur les parkings de supermarchés et dans les communes les plus touchées par l’accidentalité.
Des stands de la gendarmerie, des démonstrations de freinage et des simulateurs d’alcoolémie viennent rappeler que chaque geste compte pour sauver des vies.
🔗 À consulter : Site officiel de la sécurité routière

Conclusion : agir maintenant pour sauver des vies
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la Guadeloupe traverse une crise routière sans précédent.
Face à cette réalité, le changement des mentalités est devenu un impératif.
La répression seule ne suffit plus : il faut éduquer, sensibiliser et responsabiliser tous les usagers.
Cette semaine de la sécurité routière en Guadeloupe doit marquer un tournant : celui d’une prise de conscience collective, où la route redevient un lieu de vie et non de mort.
🚦 Parce que la sécurité routière est l’affaire de tous, chaque comportement responsable peut sauver une vie.